D’abord le Japon…

J’ai tourné mon premier bol en 2007 à Bizen (île de Honshu, Japon), haut lieu de l’artisanat japonais depuis des temps très anciens, notamment en céramique. J’ai ensuite bénéficié d’une formation régulière auprès d’un artisan japonais (小嶋先生) qui a son atelier dans les montagnes à une heure de Tokyo, au delà de ChiChiBu ; ce furent des moments baignés de culture et d’artisanat japonais. C’est là que je me suis initié aux techniques du tournage et que je me suis éveillé aux charmes du wabi sabi 侘び然び.

« Emauxtion » et recherche d’émaux

L’attrait d’une céramique, l’« émauxtion » qu’elle procure, résident en grande partie dans les couleurs, les textures, les reflets des émaux qui la parent. Selon moi, seuls les émaux que l’on fabrique soi-même atteignent ce niveau de richesse, à la différence des émaux que l’on peut se procurer dans le commerce.
J’ai d’abord appris les techniques de création d’émaux de Daniel de Montmollin – l’un des grands céramistes du 20e siècle – en 2018 grâce à l’enseignement de Catherine Le Baron. J’ai ensuite découvert d’autres techniques de création d’émaux auprès de Marc Uzan. Ce sont elles que j’applique aujourd’hui car elles correspondent à mes goûts et à ma personnalité.